Définis par l’article L. 1411-11 du code de la santé publique (CSP), les soins de premier recours recouvrent, outre les soins des médecins généralistes et de quelques spécialistes accessibles en accès direct, les conseils des pharmaciens, les soins infirmiers et de kinésithérapie, les soins dentaires ou encore ceux assurés par les orthophonistes ou les psychologues. En France, l’accès à ces soins est de plus en plus difficile, au point que l’on qualifie une partie du territoire national de « désert médical ». Dans ce rapport, la Cour des comptes dresse un constat critique des mesures prises ces dernières années pour répondre au creusement des inégalités d'accès aux soins de premier recours, jugées peu opérantes, et formule sept recommandations, toutes orientées sur l'offre : définition de projets territoriaux d’organisation des soins de premier recours placés sous l’égide des délégations départementales des ARS et des Cpam, soutenus par les administrations nationales, en guidant et évaluant ses progrès de manière périodique ; au service de ces projets territoriaux, des aides orientées vers les patients les plus vulnérables et les territoires les plus carencés ; des interventions plus volontaristes, ainsi que le déploiement de centres de santé hospitaliers ou de cabinets médicaux secondaires, soutenus par une obligation d’exercice partiel en zones médicalement sous-dotées, en contrepartie de la possibilité donnée aux médecins de s’installer dans des zones les mieux dotées
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