- Date
-
L’administration nasale suscite un intérêt croissant, notamment pour les infections respiratoires. En induisant une immunité locale au niveau des muqueuses – porte d’entrée des agents pathogènes – cette voie pourrait limiter la colonisation et la transmission. Non invasive, elle est aussi potentiellement plus acceptable par certains publics dont la couverture vaccinale est faible malgré les recommandations. C’est dans cette optique que s’inscrit le projet européen NOSEVAC, auquel participe une unité de recherche de l’Université de Lille (SCALab – UMR CNRS 9193). Ce programme développe des vaccins nasaux innovants contre des agents comme Streptococcus pneumoniae ou Bordetella pertussis, et un candidat combiné grippe-COVID-19, destiné aux populations à risque. En parallèle, cette équipe de recherche examine, à travers un questionnaire, les facteurs d’acceptabilité de cette nouvelle voie d’administration, du point de vue des professionnels de santé. Sa durée est de 10-15 minutes. Pour plus de précision, les responsables de l’étude vous invitent à vous rendre sur la page d’accueil de l’enquête.